Après l’équipe nantaise, partons à la rencontre des analystes du bureau lillois
Souvenez-vous de Sophie, Béatrice et Anne-Sophie, nos trois analystes nantaises ! Cette fois-ci, nous partons à la rencontre de l’équipe lilloise, composée de quatre personnes : Muriel Goffin, Géraldine Glorian, Hélène Catoire et Claudio Gonzalez. Nous avons échangé avec Hélène et Claudio afin d’en savoir plus sur leur parcours, leur métier, mais aussi sur eux.
Pouvez-vous nous dire un mot sur votre parcours ?
Hélène Catoire : « J'ai débuté dans le rachat de crédit en 2006, j'ai découvert ce domaine grâce à l'entreprise que mon père a créée en 1994. Le jour où j'ai voulu en savoir plus sur son travail, j'ai passé une journée avec lui et j'ai trouvé cela passionnant. J'ai donc décidé de quitter le secteur des assurances pour le rejoindre à Vannes. C'est via le partenariat CréditLift, géré par Alice Gottrant, que j'ai découvert BROOKÉO. Cela fait maintenant 18 ans que je travaille pour l’entreprise en tant qu’analyste. »
Claudio Gonzalez : « Avant d’arriver chez BROOKÉO, j’ai réalisé mes études dans le domaine de la finance. J’ai d’abord travaillé dans le réseau bancaire, à la Banque Populaire du Nord. J’ai aussi fait un peu de grande distribution, mais cela ne m’a pas vraiment plu. Peu à peu, je suis revenu vers la finance et le rachat de crédit. J'ai commencé comme intérimaire chez BROOKÉO, aux côtés d'Alice, dès la création de l'entreprise en 2008. On recevait à ce moment-là plus d’une centaine de dossiers par jour. Puis j’ai évolué vers des contrats en CDD et en CDI, occupant les postes d'assistant analyste et d'analyste. »
Qu’aimez vous chez BROOKÉO ?
C.G : « On a une certaine flexibilité et autonomie dans notre travail. On a la chance d’avoir la confiance de notre hiérarchie. Le seul stress que je ressens est celui que je m'impose moi-même, car on doit être réactifs auprès de nos apporteurs d’affaire. »
H.C : « BROOKÉO est une société familiale où tout le monde s’entend bien. Quand on a besoin d’un conseil, les collègues sont toujours disponibles et nous aident à trouver des solutions. Étant 100 % en télétravail, je ne me sens, pour autant, pas du tout exclue. J’ai toujours ce ressenti d’avoir une équipe autour de moi. »
Quel est votre quotidien d’analyste ?
H.C : « D’abord, je commence par consulter mes mails et je vois tout de suite quelles sont les priorités de ma journée. Je fais avancer au plus vite les dossiers déjà passés en banque. Mon autre priorité est de compléter les dossiers prêts à passer en banque avec les dernières pièces manquantes. Généralement, je fais mes relances auprès des MIOB à la fin de ma journée pour demander les documents manquants. »
C.G : « Je traite tout de suite mes mails pour voir quels dossiers j’ai reçu de la part des apporteurs d’affaire, mais aussi les pièces demandées et les relances à faire. À partir de 9h30, j’attaque ma journée en traitant les dossiers les plus faciles à faire avancer. »
Combien de dossiers gérez-vous par mois ?
H.C et C.G : « Ce n’est jamais fixe. Il y a des mois où on peut avoir une dizaine de MIOB au téléphone et d’autres mois, une trentaine. La période des vacances scolaires est toujours plus calme pour nous, mais en même temps, on traite aussi les dossiers de notre binôme parti en congé. »
Quel est votre lien avec les MIOB ?
C.G : « Les MIOB nous fournissent les dossiers et nous on assure la liaison avec les banques. Aujourd'hui, nous sommes toujours dans un contexte de crise et ces dernières années ont été difficiles pour eux. On parle souvent des clients derrière les dossiers, mais il est important de se rappeler que la vie de nos apporteurs d'affaires a aussi été impactée. Je dirai qu’au quotidien, il faut maintenir une bonne communication entre l’analyste et le MIOB, prendre le temps d’expliquer les choses. Nous construisons un véritable partenariat. Pour certains d’entre eux, je les connais depuis 5 à 10 ans, nous avons partagé un bon bout de chemin ensemble. »
H.C : « Nos premiers clients, ce sont nos MIOB en tant qu’apporteurs d’affaires. Nous veillons donc toujours à bien gérer nos dossiers, tout en optimisant leur rémunération et celle de BROOKÉO. »
Une anecdote à nous raconter ?
H.C : « Il y deux ans, j'ai finalisé mon plus gros dossier en 18 ans de carrière, pour un montant de plus d'un million d'euros. J'étais tellement heureuse, car il m'a fallu presque un an pour aboutir. J’avais eu un premier refus bancaire avec lequel je n’étais pas d’accord. Finalement, le dossier a été approuvé par le grand patron d’un de nos partenaires, basé à New-York. Habituellement, je ne travaille pas le mercredi, mais pour ce dossier, j’ai travaillé tous les mercredis ! Je ne voulais rien laisser passer et surtout être au courant de tout. Avec la MIOB, basée en région parisienne, nous ne nous étions jamais rencontrées mais sommes devenues copines grâce à cette collaboration. C’était vraiment un travail d’équipe, notamment avec le commercial. Nous étions déterminés et ça a payé ! »
C.G : « J’ai accompagné un économiste d’un parti politique et j’avoue que ça m’a fait sourire quand j’ai reçu le dossier car il était surendetté. Je me suis dit qu’il ne fallait pas qu’il gère la France comme il gère ses comptes ! Plus sérieusement, globalement on a plein de typologies de clients : employé, avocat, médecin, gérant d’entreprise, jeune, retraité… Pour toutes ces personnes dans une situation difficile, on trouve des solutions qu’elles n’obtiennent pas via le réseau bancaire classique. On a conscience que derrière chaque dossier, il y a des vies. »
Une passion en dehors du travail ?
C.G : « J'aime toucher à tout ! Bricolage, cuisine, jardinage… J'ai réalisé un rêve d'adolescent en bricolant une moto vintage. Je l’ai désossée, démontée, repeinte, en la transformant dans un style Harley. J'ai même réalisé une vidéo de ce projet sur YouTube qui a fait 20 000 vues ! »
H.C : « Avec mon mari et mes enfants, nous sommes très fans de moto et nous sommes allés au Mans cette année pour suivre la compétition de Moto GP, qui regroupe les meilleurs pilotes de vitesse au monde. C’était une expérience magique d’être là-bas. "Mes enfants ont pu poser avec la moto "championne du monde" de Fabio Quartararo. J’aime aussi beaucoup le foot et la Formule 1. »
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Illustration photo : ©BROOKÉO
